Les principales aides pour le financement de son entreprise en 2019

 Vous avez un projet ? Vous êtes chef d’entreprise ou responsable financier et vous avez besoin de trésorerie ? Il existe des aides pour le financement de son entreprise mais l’offre est pléthorique. Voici une photographie simplifiée des principales, que vous soyez jeune créateur ou entrepreneur aguerri. 

Allègements fiscaux, emploi d’un doctorant, aides à l’investissement, aides sociales... Il existe en France, plus de 3000 aides pour le financement de son entreprise avec des conditions et des typologies bien différentes. Si les plus médiatisées sont souvent destinées aux créateurs d’entreprise, il existe aussi des aides pour le financement d’entreprises existantes. Etat des lieux non exhaustif des principales aides pour le financement de son entreprise (surtout si elle innove).

Les aides pour le financement de son entreprise destinées aux créateurs d'entreprises

  • Le prêt d’honneur

    Délivré par les réseaux Initiative France, ou Réseau Entreprendre, c’est un prêt à taux zéro sans intérêt et sans garantie. Accordés directement à la personne et non à l’entreprise, les prêts varient de 2 000 à 50 000 euros.

    Pour qui ? Pour tous les entrepreneurs qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise. Un conseil : il vous faudra un business plan solide avec des éléments convaincants et réalistes.

 

  • Les aides pour les chômeurs (ARE, ARCE, ACCRE, CAPE, NACRE)

    Pôle emploi est l'un des premier business angel de France ! Ce dispositif d'aides pour le financement de son entreprisea pour but d’inciter les demandeurs d’emploi à créer ou à reprendre une société. Ces aides permettent notamment de ne pas se rémunérer immédiatement pour se constituer un fond de trésorerie.

    Pour qui ? Destinées aux chômeurs ou futurs démissionnaires. 

 

  • Microcrédit professionnel

    Le microcrédit professionnel est un dispositif assez méconnu proposé par trois organismes oeuvrant au niveau national (l’ADIE, Créa-Sol et la Caisse sociale de développement local (CSDL). Le montant maximum octroyé est de 12 000€.

    Pour qui ? Destiné aux créateurs ou repreneurs d'entreprise n’ayant pas accès aux prêts bancaires classiques.

 

  • Les subventions

    En fonction de votre entreprise et de son activité, des subventions publiques existent au niveau régional, national et européen. À titre d’exemple, le programme européenCOSME soutient la compétitivité de près de 200 000 PME européennes.

    Pour qui ? Toutes les entreprises sont potentiellement concernées.

 

  • Les aides du dispositif BPI

    La banque publique d'investissement accompagne les entreprises via des aides pour le financement de son entreprise.

  

  • La « Garantie Création »

    C’est le produit phare de Bpifrance : la garantie des emprunts bancaires. Grâce à ce dispositif, toutes les PME créées depuis moins de trois ans peuvent se voir garantir entre 50% et 60 % du montant emprunté. Un très bon moyen de convaincre les banques

 

  • Le prêt à la création d'entreprise (PCE)

    La super banque publique souhaite aider les créateurs d'entreprise en leur prêtant directement. Une condition pour que la banque vous accorde ce prêt : qu’un établissement bancaire vous accorde simultanément un prêt d’au moins deux fois ce montant.

 

  • Les autres aides

    Avance de trésorerie par mobilisation des créances commerciales, bourse
    FrenchTech, PRI (partenariats Régionaux d’Innovation), régime spécifique de la Jeune Entreprise Innovante (JEI) et de la Jeune Entreprise Universitaire (JEU)...

 

  • Les exonérations d'impôt

    Il existe des exonérations d’impôt sur le bénéfice pour le créateurs d’entreprise. Les deux principales sont L’ACCRE et l'exonération d'impôt sur le bénéfice des entreprises nouvelles créant une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale (sous certaines conditions) dans une zone d'aide à finalité régionale.

Les aides financières destinées aux entreprises existantes

Principalement sous forme d’exonérations de déductions ou de réduction d'impôt, les aides à destinations des entreprises existantes peuvent aussi se présenter sous forme d’aides financières. Leurs applications dépendent de plusieurs conditions telles que la taille ou le secteur d’activité. 

  • Le Crédit d'impôt compétitivité (CICE)

    Le crédit d'impôt compétitivité est un crédit d’impôt qui permet de diminuer les charges de personnel (hors salaires à 2,5 fois le SMIC). Il sert à financer des dépenses variées dans les domaines de l’investissement, la recherche, l’innovation, la formation, la prospection de nouveaux marchés…

    Pour qui ? Pour les entreprises qui emploient des salariés et qui payent l’impôt sur les bénéfices.

 

  • Crédit d'impôt recherche (CIR)

    Le crédit d’impôt recherche est un dispositif qui a plus de 35 ans. Il s’est imposé comme l’un des principaux leviers de la recherche et l’innovation en France. Il permet d’obtenir une réduction d’impôt calculée sur les dépenses de Recherche et Développement.

    Pour qui ? Pour toutes les entreprises qui souhaitent investir ou qui investissent dans la recherche et le développement.

 

  • Crédit d'impôt innovation (CII)

    Crée en 2013, le CII complète le crédit d'impôt recherche sur des dépenses spécifiques.

    Pour qui ? Il est destiné aux PME qui innovent mais qui ne font pas de la Recherche et Développement au sens strict.  

 

  • Crédit d'impôt pour la création de jeux vidéo

    Ce crédit d’impôt a pour but d’encourager la filière sur le sol Français. Il permet de couvrir 30 % des dépenses totales affectées à la création du jeu vidéo.

    Pour qui ? Les entreprises de création de jeux vidéo.

 

  • Crédit d'impôt en faveur des métiers d'art

    Ce crédit d’impôt est destiné à soutenir les entreprises des métiers d’art sur leurs dépenses de conception et d’innovation. Il représente 10% des dépenses éligibles dans la limite de 30 000 euros.

    Pour qui ? Les entreprises des secteurs des métiers d’art, dont 30% au moins de ses salariés exercent un métier d’art.

 

  • Crédit d'impôt pour l'agriculture biologique

    Mis en place en 2011, ce crédit d’impôt a pour but d’encourager l’agriculture biologique.

    Pour qui ? Destiné aux producteurs agricoles dont 40% du chiffre d’affaire de l’exploitation découle de l’activité d’agriculture biologique.  

 

  • Les autres exonérations d'impôt

    Des exonérations d’impôt sur le bénéfice existent aussi pour les entreprises qui s’installent dans certaines zones du territoire. Parmi elles, les zones de revitalisation rurale (ZRR), les zones franches urbaines (ZFU) et les bassins d'emploi à redynamiser (BER). 

    Pour qui ? Les entreprises qui s’installent dans certaines zones du territoire.

 

  • Les Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (FISAC)

    Ce fond a pour but de revitaliser les centres-villes. L’aide octroyée par l’intermédiaire d’un appel à projet annuel ne peut pas dépasser 20% des dépenses réalisées.

    Pour qui ? Les entreprises commerciales, artisanales ou de services qui envisagent une opération de création, de maintien, de modernisation, d'adaptation ou de transmission de leur activité, afin de préserver ou de développer un tissu d'entreprises de proximité.

 

  • Aide à la réindustrialisation

    L’aide à la réindustrialisation est une aide qui a pour but de soutenir l’investissement des entreprises. 

 

Vous avez découvert les principales aides pour le financement de son entreprise. Si vous souhaitez sécuriser vos investissements en Recherche et Développement, Neftys permet aux entrepreneurs d'accélérer leurs investissements en R&D grâce à un préfinancement de leur Crédit Impôt Recherche (CIR), sans condition financière d’octroi. Toutes les entreprises sont concernées, même les entreprises qui n’ont pas accès au financement bancaire.

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